#RÉFORME TERRITORIALE
Alors que plusieurs d’entre eux sont appelés à fusionner avec leurs métropoles-centres, les conseils départementaux tentent de constituer un front homogène pour sauver leur institution.
CHIFFRES-CLÉS
- 16 millions d’habitants sont concernés par les sept fusions en discussion. Le Grand Paris à lui tout seul en totalise 7 millions.
- 33 000 euros environ constituent le PIB moyen par habitant des six départements (hors Grand Paris) des métropoles concernées par le projet de fusion. Il est de 24 500 euros en moyenne en province.
Ce sera sans aucun doute le morceau de choix du prochain congrès de l’ADF qui se tiendra à Rennes, les 7 et 8 novembre 2018. La fusion des plus grandes métropoles françaises avec leur département figure en bonne place sur la pile des dossiers de la nouvelle ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault.
Le 13 octobre 2018, la mobilisation importante d’élus de tout bord, de représentants associatifs et de simples citoyens à l’appel du président (PS) du département de la Gironde, Jean-Luc Gleyze (lire ci-dessous), dans les locaux de la collectivité, illustre bien la tension ambiante. A Nice, Lille, Toulouse ou Nantes, les scénarios de partition des départements sur le modèle lyonnais ne convainquent pas plus.
L’objectif du président de la République, Emmanuel Macron, est de créer des métropoles de dimension européenne, disposant des moyens nécessaires pour coordonner au mieux les compétences en évitant des doublons. Les responsables de département voient surtout le verre qu’on veut leur laisser à moitié vide. « Ce serait créer un département résiduel, sans les moyens nécessaires permettant d’assurer la solidarité, ce qui accentuerait la fracture territoriale », s’agace le président (PS) du conseil départemental de la Haute-Garonne, Georges Méric.
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