L’exercice de calinothérapie du Président de la République et le service après-vente, tout miel des ministres n’ont pas toujours suffi à convaincre des édiles inquiets pour leur commune.
Des maires mi-figue, mi-raisin à la sortie de l’Elysée. « Ils se sont peut-être rendu compte qu’ils étaient allés trop loin dans l’ignorance des collectivités locales ! », veut cependant croire un élu francilien, à la sortie de la réception des maires, le 21 novembre 2018 au palais.
Apaiser les tensions avec les maires de France réclame visiblement de la patience. L’exercice a pris autant de temps -en aparté- avec le bureau de l’association des maires de France (AMF) qu’il n’en a demandé aux hôtes du Président de la République ayant attendu bien au-delà du traditionnel quart d’heure de politesse.
Passé le temps du selfie de circonstance devant les marches du château et des innombrables coups d’œil à leur montre, les quelque 2000 invités ont trouvé le temps long. Très long même, à entendre les maires pour qui l’attente s’est transformée en irritation. Certains s’interrogeaient sur la présence des uns, d’autres ou de leur propre représentativité.